
Un petit air médiéval...
« Saint Sauvant, la paisible, échelonnée sur des pittoresques escarpements rocheux, aux sentiers délicieux, aux sources murmurantes, aux peupliers lumineux. »
Gustave Fort, poète et politicien (Saint Sauvant 1862-1944)
Accroché à son éperon rocheux, la cité de Saint-Sauvant propose un riche patrimoine architectural.
C’est à pied qu’il faut appréhender le bourg, remonter son lacis de rues sinueuses, fleuries au gré du vent, où campanules et lilas d’Espagne se disputent la moindre fissure.
Place du Marché, on ne pourra manquer la Tour Carrée, surplombant la verdoyante vallée du Coran, et qui servit de prison jusqu’en 1870. Plus haut, l’ancienne porte de ville ouvre sur un espace dégagé, bordé de maisons pimpantes. Là, on comprendra ce qui fit du village une étape appréciée des pèlerins de Saint-Jacques. Edifié sur l’ancienne voie romaine, protégé par ses fortifications, surmonté par son imposante église, tout y était : sécurité, nourriture (cultures vivrières dans les «mottes» en contrebas, élevage) et de l’eau…
Car l’eau est partout : le Coran et le Pidou, des sources nombreuses aux noms poétiques, aménagées au fil du temps en lavoirs.
On redescendra par le jardin « médiéval » dont les plessis fleurent bon la sauge, la lavande et l’hélychrise, pour se rafraîchir à la Font Bigot en bordure du Champ de Foire, témoin des grandes foires du passé où se négociaient produits de l’élevage, de la viticulture et du maraîchage.